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Afrique, Egypte, Voyages

Le livre de l’Egypte, Jour 8

Jeudi 13 octobre 2022

Assouan, jardin botanique

Réveil ce jour à 08h00, ce qui fait notre première grasse mat’ du séjour ! La liste des visites étant très chargée, le réveil est en général très tôt et les heures de repas arrivent vite. Cela explique que la fatigue des touristes commence à se faire sentir.

Par conséquent, une petite journée simple et peu chargée, balade en felouque et promenade dans le jardin botanique d’Assouan avant de remonter dans le bateau et se remettre en route vers le nord, ça nous convient très bien.

Mais cela veut aussi dire que nous sommes déjà dans la dernière partie du voyage, car ce soir-même nous descendons le Nil pour commencer notre retour vers Louxor, avec une halte au temple de Kom Ombo. Ce qui donnait donc une seconde chance de le visiter à ceux qui n’ont pas fait la visite la première fois.

Du grand bateau de la croisière nous embarquâmes sur un petit bateau à voile. C’est une felouque, comme nous voyons voguer de partout sur le Nil depuis des jours. Ce coup-ci nous montons dedans et l’équipage local nous emmène au jardin botanique, qui est sur une petite île du Nil. C’est le seul moyen d’atteindre ce parc.

Au centre du bateau, je remarque une sorte de drap recouvrant une petite table. Mon expérience de touriste m’indique qu’on va essayer de nous vendre des souvenirs, et bien gagné ! Une fois que nous sommes au large, le capitaine lève le drap et révèle plein de souvenirs. La plupart sont semblables à ceux que nous voyons de partout, mais certains semblent différents. Des petites statues grossièrement taillées au couteau dans du bois, me semble-t’il. Notre guide Ali nous dira que nous n’avons aucune obligation d’acheter, et d’ailleurs effectivement le capitaine n’essaye pas de nous faire acheter comme nombre de ses compatriotes. En revanche, certains objets sont fabriqués par lui et sa communauté. Et cela nous change un peu, de voir quelques objets uniques. Pas des statuettes moulées par millier dans le même moule chinois. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la région Nubienne dans laquelle nous sommes et que Ali nous avait décrit avant de visiter l’île de Sohail, est différente du reste de l’Egypte. Que ce soit physiquement, avec les locaux qui ont gardé l’héritage physique des Nubiens de l’antiquité, soit dans la tête avec une mentalité un peu différente. La proximité avec la frontière du Soudan un peu plus au sud y est pour quelque chose.

D’un coup, les marins se mettent à chanter et taper dans leurs mains pour faire un rythme. Tout notre groupe se joint à eux, et l’un des marins se lève, m’attrape la main et se met à danser au milieu du bateau ! Je me sens comme Louis de Funès au moment de la danse de Rabbi Jacob et je joue le jeu, j’essaye de suivre tant bien que mal. C’est un moment très drôle, je ne m’y attendais pas !

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À propos de Romain Roche

Backpacker. Germanophile. Danseur SBK. Retrogamer. Fou d'aviation, de photo et bien sûr d'écriture. Bienvenue chez moi.

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