Le livre de l’Egypte, Jour 8

Fin d’après-midi, nous remontons sur le bateau et nous appareillons en direction de Kom Ombo, le temple du Dieu crocodile Sobek. Sur le toit, avec les copains, nous profitons de l’air et du soleil. Un peu plus tard je bois un coup avec notre guide Ali. Je lui montre les magazines sur l’Egypte antique que j’ai pris avec moi pour ce voyage. Il est ravi de voir que je m’intéresse vraiment à l’histoire de son pays. Il m’apprend à écrire mon nom en hiéroglyphes, car c’est possible pour tous les prénoms, et surtout le mien, comme j’ai un prénom latin. Passionné d’étymologie, il m’explique l’origine de mon nom, en latin, puis en arabe, car mon prénom existe aussi dans cette langue : Romani, ce qui est aussi synonyme de Arbi, qui veut dire « le guerrier ». Comme je suis fan de langues étrangères, je note tout ce qu’il me dit, et j’en profite pour noter quelques phrases en arabe utile. J’ai d’ailleurs pu tester quelques phrases directement sur le bateau avec le personnel de bord. Apparemment je suis compréhensible mais y’a du boulot.

L’arabe est peut-être la langue qui me semble la plus difficile à apprendre. Chaque pays a ses variantes que ce soit en écriture ou en prononciation, et chaque mot a 1 variante selon son contexte dans la phrase ! Un exemple: le mot « lion » peut s’écrire/prononcer de 250 façons différentes ! Même Ali trouve que l’arabe est une langue extrêmement difficile à utiliser alors que c’est sa langue maternelle. Pour le coup, il trouve le français plus facile.

L’arrivée à Kom Ombo se fait une fois la nuit tombée et je suis sur le toit pour voir l’approche. Nous l’avons déjà visité à l’aller, par conséquent nous ne retournerons pas le voir. Toutefois, je trouve que le temple éclairé de nuit, visible depuis le bateau a du cachet. L’étape dure moins de 2h et notre bateau se remet en route pour notre étape de nuit à Edfou, le lendemain nous serons à Louxor.

Episode suivant: Jour 9